22.10.2025

Le pain indigène vaut plus que 1 franc

« Le pain suisse vaut son prix. » C’est aussi ce qu’affirment les consommatrices et consommateurs dans un sondage. Derrière la valeur et la qualité du pain suisse, il y a le travail de toute la filière du pain. Un pain de 500 g vaut donc plus que 1 franc selon l’interprofession swiss granum. Les bas prix pratiqués pour le pain peuvent se répercuter négativement sur d’autres secteurs.

Dans un sondage sur la perception du pain réalisé en 2023 par l’association Pain suisse, plus de 70% des personnes interrogées étaient d’accord avec l’affirmation que le « pain suisse vaut son prix ». Les partenaires de la filière s’engagent tous les jours pour remplir cette promesse de qualité

• la sélection de blé indigène qui développe de nouvelles variétés en tenant compte du progrès génétique ;
• les établissements multiplicateurs qui fabriquent les semences pour la culture en Suisse ;
• les productrices et producteurs de céréales qui produisent des céréales de haute qualité en ménageant la nature et le sol ;
• les centres collecteurs qui réceptionnent, nettoient et stockent les céréales dans toutes les régions de Suisse ;
• les meunières et meuniers qui fabriquent diverses farines de haute qualité avec les céréales ;
• les boulangères et boulangers qui confectionnent tous les jours divers pains aussi bons que faciles à digérer selon des recettes traditionnelles.

Le travail en Suisse a un prix
Ces partenaires ne s’engagent pas seulement pour la fabrication d’aliments délicieux et sains, mais ils offrent aussi des emplois et des formations, créent de la valeur ajoutée, paient des impôts et assurent une partie de l’approvisionnement de la Suisse en denrées alimentaires. Les coûts de tous les partenaires doivent être couverts par un prix adéquat du produit final. L’interprofession swiss granum estime par conséquent qu’un pain indigène de 500 g vaut plus que 1 franc. Un prix plus bas est, de plus, en contradiction avec les efforts en matière de durabilité du commerce de détail et de la branche. Swiss granum ne saurait soutenir une telle évolution.

Les bas prix peuvent se répercuter négativement sur d’autres secteurs
Les bas prix pratiqués pour le pain font pression sur la filière des céréales panifiables qui risque de perdre des parts de marché supplémentaires au bénéfice des produits étrangers. Notons que la pression sur les prix touche aussi les composants d’autres secteurs. Ainsi, des ingrédients comme p. ex. le beurre dans la tresse ne proviendront peut-être plus de Suisse à l’avenir, et la prochaine étape, à savoir la vente de produits importés, risque d’être vite franchie. Grâce à l’obligation de déclarer la provenance du pain et des produits de boulangerie, les clientes et les clients peuvent opter en toute connaissance de cause pour des produits suisses de haute qualité.

Swiss granum
Swiss granum est l’interprofession suisse des céréales, oléagineux et protéagineux. Elle regroupe les organisations faîtières de la filière, de la production à la distribution en passant par les différents échelons, tels la transformation et le commerce. Les personnes ou entreprises sont membres de swiss granum par l’intermédiaire de leur organisation faîtière. L’interprofession compte à présent 17 organisations membres, réparties dans quatre groupes d’intérêt.
Mesurée au nombre d'entreprises et d'employés, la filière des céréales, oléagineux et protéagineux est une branche importante du secteur suisse des denrées alimentaires. Elle emploie près de 40’000 personnes. Swiss granum joue un rôle central en tant que plateforme de communication, de négociation et d’échange d’informations

Documents
Word PDF
Tag
Communiqué de presse
Author
Stephan Scheuner

Directeur swiss granum

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